Tatiana, une histoire de réconciliation capillaire

Tatiana est belgo-camerounaise et a hérité des magnifiques cheveux crépus de sa mère. Pourtant, pendant des années, elle les a rejetés. Défrisages dès l’enfance, remarques blessantes, absence totale de modèles qui lui ressemblent… Son idéal capillaire se construit loin de sa propre réalité : elle rêve des cheveux raides de ses amies, des stars de la pop, des mannequins qui peuplent ses magazines préférés.

De la prise de conscience à la création de Penja

Ce rejet finit par lui coûter cher. Une pelade, provoquée par le stress, lui fait prendre conscience de l’impact de cette relation toxique avec ses cheveux. À 22 ans, c’est le déclic. Elle renonce aux défrisants agressifs, aux lisseurs et aux tissages répétés, qui non seulement fragilisent sa chevelure, mais aussi son estime de soi.

En explorant l’univers du cheveu naturel, elle réalise que les standards restent biaisés. Les boucles sont peu à peu tolérées, mais seulement si elles sont longues, bien définies, disciplinées. Les cheveux crépus, eux, restent dans l’ombre, perçus comme indomptables, trop exigeants, jamais assez “beaux”.

La reconnaissance des cheveux crépus

Où sont les marques adaptées ? Où sont les discours valorisants ? Où sont les références inspirantes ?

Face à ce vide, Tatiana décide d’agir. En 2019, elle esquisse les contours de la marque capillaire qu’elle aurait aimé trouver et se lance dans une quête exigeante : collaborer avec un laboratoire capable de formuler des soins respectueux et performants pour les cheveux texturés.

Après plusieurs années de développement, Penja voit le jour. Une marque qui ne relègue plus les cheveux crépus au second plan, mais les place au cœur de sa mission. Une marque qui ne fait aucun compromis sur la qualité, la représentation et l’amour du cheveu naturel. Découvrez cette nouvelle marque qui promouvoit la beauté de nos cheveux.