Texturisme : le comprendre et guérir son rapport au cheveu

Chez Brown T, nous luttons contre le texturisme. Nous pensons que les cheveux crépus n’est pas qu’un simple attribut esthétique. Avant tout, il raconte une histoire. Il porte une identité. Et parfois, il révèle aussi des blessures profondes.

C’est exactement ce que Tatiana, la fondatrice de la marque Penja Hair, est venue partager dans notre podcast Brown T podcast : a Sister Talk. Dans cet épisode fort et authentique, nous avons parlé de son rapport complexe à ses cheveux, du texturisme, de ses impacts invisibles, mais aussi du rôle que peuvent jouer les marques afrodescendantes dans la réparation de notre cheveu. Un échange sincère, nécessaire, et surtout libérateur.

Rejeter ses cheveux, c’est parfois se rejeter soi-même

Tatiana est belgo-camerounaise. Dès l’enfance, elle sent que quelque chose cloche dans la manière dont ses cheveux sont perçus. Trop crépus, trop “difficiles”, pas assez lisses. Comme beaucoup, elle grandit avec une sensation sourde de gêne, de décalage.

Pour s’intégrer, elle adopte les gestes que l’on connaît trop bien : défrisage, brushing. Elle apprend à lisser, cacher, contrôler. Mais un jour, son corps tire la sonnette d’alarme. À 22 ans, elle perd une grande partie de sa chevelure à cause d’une pelade.

À partir de ce moment-là, Tatiana comprend que cette relation avec ses cheveux n’est pas anodine. Elle réalise que ce rejet capillaire est en réalité un rejet de soi. Et c’est là que commence son chemin de retour à elle-même.

Qu’est-ce que le texturisme ?

Le mot peut sembler technique, mais le concept est familier à beaucoup de femmes afrodescendantes.
Le texturisme, c’est la hiérarchisation des textures de cheveux au sein même de nos communautés.

Concrètement :

Les cheveux lisses ou bouclés sont valorisés

Les textures crépues, surtout les 4B et 4C, sont dévalorisées

Cela peut se traduire par des remarques apparemment anodines du type :

“Tu as de la chance, tes boucles sont bien définies.”
“Tes cheveux sont durs, il faut les lisser un peu pour faire propre.”

Mais derrière ces mots, se cache un mécanisme de discrimination. Le texturisme nous pousse à considérer certains cheveux comme “beaux”, “domptables”, et d’autres comme “à corriger”.

Les dégâts invisibles du texturisme

On parle souvent de casse, de sécheresse, de cheveux abîmés. Mais ce que le texturisme détruit en silence, c’est l’estime de soi.

Voici quelques-uns de ses effets, souvent ignorés :

On n’ose pas se montrer avec ses cheveux naturels

Nous développons des complexes dès l’enfance

On transmet involontairement ce rejet à ses enfants

Puis, on pense devoir “mériter” sa beauté par des transformations

Tatiana en parle avec émotion dans l’épisode : ce n’est pas juste une question de look. C’est une blessure identitaire, subtile mais profonde, qui peut s’enraciner très tôt.

Penja Hair : une réponse à la violence intériorisée

Face à ce constat, Tatiana n’a pas seulement eu envie de se réconcilier avec ses cheveux. Elle a eu besoin de créer un outil. Une marque. Une solution. C’est ainsi qu’est née Penja Hair.

Et Penja, ce n’est pas juste une gamme de produits. C’est une philosophie avant tout.

Penja, c’est :

🌿 Des formules naturelles, à 98 % d’origine végétale

✨ Des ingrédients comme l’aloe vera, le kukui, l’huile d’avocat ou aussi le beurre de karité

🧴 Des soins conçus pour hydrater, nourrir, et donc démêler sans alourdir

♻️ Un engagement éthique avec une fabrication belge et des packagings recyclables

💬 Et surtout : une approche respectueuse des textures afro dans toute leur diversité

Grâce à cette exigence, Penja permet à chaque femme de prendre soin de ses cheveux sans compromis, sans souffrance, sans vouloir les transformer.

Le rôle essentiel des marques afrodescendantes

Aujourd’hui, de plus en plus de femmes cherchent des produits qui leur ressemblent. Pourtant, les grandes marques continuent souvent d’ignorer les besoins spécifiques des cheveux afro.

C’est pourquoi les marques fondées par des femmes afrodescendantes comme Penja sont essentielles.

Elles comprennent avant tout nos besoins parce qu’elles les vivent.
Elles parlent notre langage, car elles partagent nos combats.
Et surtout, elles nous montrent qu’il est donc possible de prendre soin sans s’effacer.

Chez Penja, il ne s’agit pas de dompter. Il s’agit de sublimer, protéger, et réconcilier.

Guérir son rapport au cheveu, pas à pas: sortir du texturisme

Tatiana parle de guérison. Pas d’un changement radical du jour au lendemain, mais d’un chemin. Une démarche où, petit à petit, on apprend à ne plus se battre contre soi-même.

Guérir, c’est :

Remplacer la honte par la fierté

Choisir la douceur au lieu de la douleur

Accepter que notre cheveu est beau, même quand il ne rentre pas dans les cases que la société a crééés

Et oui, en tout premier lieu, cela commence souvent par un geste tout simple : choisir des produits qui nous respectent réellement et qui répondent à nos besoins.

Pourquoi écouter cet épisode de podcast ?

Cet épisode est un vrai souffle.
Nous y parlons avec sincérité. On déconstruit. On s’autorise à dire les choses. Et surtout, on ouvre la voie vers un rapport au cheveu plus doux, plus conscient, plus juste et plus sain.

🎧 Dans cet épisode, vous allez :

Comprendre ce qu’est vraiment le texturisme

Identifier les mécanismes invisibles qui façonnent notre rapport à nos cheveux

Découvrir l’histoire de Tatiana et la mission qui se cache derrière Penja

Et repartir avec une envie : celle de vous traiter avec plus de respect, plus d’amour et puis de la douceur.

👉 Écouter l’épisode avec Tatiana – Penja Hair

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Chez Brown T, on a choisi Penja parce que cette marque incarne notre vision :
Des produits sains, puissants, et pensés avant tout pour nous.

En conclusion

Se réconcilier avec ses cheveux, ce n’est pas une tendance. C’est un acte politique, intime, et profondément réparateur.

Grâce à des femmes comme Tatiana, et des marques comme Penja, nous avons aujourd’hui les outils pour transformer notre rapport au soin. Non plus pour cacher. Mais pour révéler.

🎧 Écoutez l’épisode.
🌿 Découvrez les soins.
Et surtout, donnez-vous la permission d’aimer vos cheveux tels qu’ils sont.